© Feroz Sahoulamide

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Marlène gobber

Directrice artistique, chorégraphe & danseuse

Marlène Gobber, née en 1986 en Haute-Savoie, est sensible à la danse depuis enfant. Elle découvre en 1998 le rap et le b-girling. Elle ressent quelque chose d’unique pour le Hip Hop, un espace où les classes disparaissent. En 2014, elle co-fonde LA PIRATERIE. Ce qui l’anime : créer des pièces où le propos est utile au plus grand nombre. Elle vit la danse comme une expérience initiatique et de soin où les mémoires du corps, habitées de l’énergie vitale et singulière des danses Hip- Hop et d’un parcours de vie, jaillissent pour écrire le geste et l’histoire.

Elle part à New York à plusieurs reprises pour aller à la rencontre de cette culture.
A son retour, elle expérimente sa danse et se forme auprès de danseurs Hip Hop reconnus français et étrangers. Jusqu’en 2013, elle s’investit dans la création d’un groupe de shows chorégraphiques exclusivement féminin.

En 2014, elle quitte son travail et co-fonde LA PIRATERIE, dans lequel elle est chorégraphe, danseuse et interprète. En parallèle, elle suit une formation de danseur contemporain à Désoblique à Oullins. En 2017, elle se lance dans l’écriture de sa première pièce « SUBVERSIF », un duo, présentée aux Croisements chorégraphiques à la 17ème Biennale de la danse à Lyon, « Tendances urbaines » au Théâtre de Vénissieux en première partie de Jann Gallois Cie BurnOut, ainsi qu’à la Bourse du Travail de Lyon. Elle remporte le tremplin chorégraphique du Festival Trans’urbaines en octobre 2017.

Elle prend conscience de ce qu’il anime en tant que chorégraphe : créer des pièces où le propos est utile au plus grand nombre. Engagement se vit par la physicalité de sa danse. Un mélange entre puissance et sensibilité où la l’émotion a une place primordiale et où les temps de création deviennent un parcours initiatique et une expérience collective pour celui ou celle qui rentre dans son monde artistique. Son expérience l’amène à affirmer ses axes de recherches autour de la danse comme une expérience initiatique et de soin, outil de libération et d’émancipation, nourri des mémoires du corps, habité de l’énergie vitale et singulière des danses Hip Hop.

En parallèle, elle danse pour d’autres compagnies sur : « Do you Be » de Nawal Lagraa / Cie LA BARAKA, « Reverse » et « Résistances » de la Cie Stylistik, « Contact », les intrusions chorégraphiques de la Cie Kham et la Cie Hylel.

En 2018, elle est assistante chorégraphique sur le défilé de la Biennale et depuis cette année, intervenante à la Maison de la danse sur le parcours artistique du spectateur.

En 2021, Marlène affirme sa position de chorégraphe – interprète en s’engageant dans la création d’une nouvelle pièce mélangeant les arts et les esthétiques, et en créant un programme de sensibilisation pour les jeunes sur les dérives de de l’orientation professionnelle et des pressions sociales.

En 2021, elle fait partie des 15 personnes sélectionnées pour la formation DETER, pensée par Bintou Dembélé et la Belle ouvrage et rejoint en 2022, le IADU à la Villette dans les Incubateurs de chorégraphe.
En 2023, elle signe son premier solo questionnant sa santé mentale et physique et le soin que la danse lui apporte.

autres artistes fondateurs

Olivier

Atangana (Gureto)

Jean-Charles

Mbotti Malolo

léa

Genet Colantonio

maxime

Vicente