© Feroz Sahoulamide

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Marlène gobber

Directrice artistique, chorégraphe & danseuse

Marlène Gobber, est née dans les années 90, près du lac Léman, dans une famille d’ouvrier.e.s franco-italiens, éloignée de la culture. Elle est pourtant très vite sensible à la musique et la danse comprenant vite qu’elle pourra y trouver refuge en tant qu’enfant hypersensible. En 2014, elle co-fonde LA PIRATERIE. Ce qui l’anime : raconter le récit de ses semblables au plateau. Elle vit la danse comme une expérience initiatique et de soin où les mémoires du corps, habitées de l’énergie vitale et singulière des danses Hip- Hop et d’un parcours de vie, jaillissent pour écrire le geste et l’histoire.

Elle découvre dès 1998 le rap et le b-girling au sein des MJCS et centre sociaux. Elle ressent alors quelque chose d’unique pour la culture Hip Hop, et plonge dans ce mouvement dans lequel elle trouve un espace où les classes disparaissent pour laisser place à la fougue, à la créativité et à la libération des émotions. 

Exploratrice dans l’âme, elle s’initie à l’aventure et aux voyages dès le collège avec des expéditions en Europe. Elle part à New York à plusieurs reprises pour ressentir de près sa passion à la source. A son retour, elle expérimente sa danse et se forme auprès de danseurs.ses Hip Hop français et internationaux reconnu.e.s. Jusqu’en 2013, elle s’investit dans la création d’un groupe de shows chorégraphiques exclusivement féminin. (Hip Hop, break, house) 

En 2013, en quête de sens, elle se lance pour sa première mission humanitaire au Mexique à Puebla, où elle travaille dans un centre pour enfants en situation de précarité. A son retour, elle quitte son travail et co-fonde LA PIRATERIE, dans lequel elle est chorégraphe, danseuse et interprète et chargée de développer des projets d’accès à la culture pour tous.tes. 

En 2017, elle se lance dans l’écriture de sa première pièce  » SUBVERSIF « .   Un duo parlant de l’abus de pouvoir, présenté à la 17ème Biennale de la danse à Lyon et à « Tendances urbaines » au Théâtre de Vénissieux en première partie de Jann Gallois Cie BurnOut, avec lequel elle remporte le tremplin chorégraphique du Festival Trans’urbaines

Marlène est animée par son urgence de raconter au plateau le récit de ses semblables. Rendre visible les récits de vie des classes populaires et des trajectoires des artistes issu.e.s de la culture Hip Hop.

Son engagement se vit par la physicalité de sa danse. Un mélange entre puissance et sensibilité où l’émotion a une place primordiale et où les temps de création deviennent un parcours initiatique et une expérience collective pour celui ou celle qui rentre dans son monde artistique. Son expérience l’amène à affirmer ses axes de recherches autour de la danse comme une expérience initiatique et de soin, outil de libération et d’émancipation. Son geste est habité des mémoires du corps, de l’énergie vitale et singulière des danses Hip Hop. 

Elle se nourrit de ces voyages et expériences initiatiques menées à travers le monde en Asie du Sud-est et en Amérique du sud, en sac à dos, à la rencontre d’habitants, de médecine ancestrale et de récits de vie, qu’elle continue à mener en France. 

En 2021, Marlène affirme sa position de chorégraphe – interprète en s’engageant dans la création “ Bonheur Intérieur Brut ” mélangeant les arts et les esthétiques, et en créant un programme de sensibilisation pour les jeunes sur les dérives de de l’orientation professionnelle et des pressions sociales et familiales intitulé Urgence Jeunesse Bonheur.  

En 2021, elle fait partie des 15 personnes sélectionnées pour la formation DETER, pensée par Bintou Dembélé et la Belle ouvrage et rejoint en 2022, le I.A.D.U à la Villette dans les Incubateurs de chorégraphe. En 2023, elle signe son premier solo “ Mantra” qui traite de santé mentale et physique et du soin que la danse lui apporte.
Elle initie des espaces de formation et sensibilisation à la santé mentale, physique et gestion de carrière des artistes et porteur.se de projet.


En parallèle, elle danse pour d’autres compagnies sur : « Do you Be » de Nawal Lagraa / Cie LA BARAKA, « Reverse » et « Résistances » de la Cie Stylistik, « Contact », les intrusions chorégraphiques de la Cie Kham et la Cie Hylel.

autres artistes fondateurs

Olivier

Atangana (Gureto)

Jean-Charles

Mbotti Malolo

léa

Genet Colantonio

maxime

Vicente